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1. Outils d’analyse et d’expression

Les différents types de comique au théâtre

 


1. Le comique de geste


Il repose sur ce que l’on voit : mouvements exagérés, chutes, grimaces, coups, gestes ridicules… Ces actions visent à provoquer le rire par le visuel.

Dans Les Fourberies de Scapin, Scapin frappe un personnage caché dans un sac : la scène devient burlesque à cause des gestes.



2. Le comique de mots


C’est l’humour qui vient du langage : jeux de mots, fautes, prononciations étranges, quiproquos (confusions), ou décalages dans le niveau de langue.

→ Dans Le Malade Imaginaire, les noms des médecins sont des jeux de mots : Purgon (comme purge) ou Diafoirus, nom qui sonne faux et ridicule.



3. Le comique de situation


Il vient d’une situation surprenante ou absurde, d’un malentendu ou d’un retournement inattendu. Le spectateur rit de ce que les personnages ignorent.

Dans L’Île des esclaves, les valets prennent la place de leurs maîtres : ce changement de rôle crée des scènes ironiques et amusantes.



4. Le comique de caractère


Ce comique repose sur l’exagération d’un trait de caractère (défaut, manie, obsession). Le personnage devient caricatural.

Argan, dans Le Malade Imaginaire, est obsédé par sa santé. Cette obsession, poussée à l’extrême, le rend risible.



5. Le comique de répétition


Un mot, une phrase ou une action est répétée plusieurs fois : cela crée un effet de comique d’accumulation ou d’absurde.

→ Harpagon, dans L’Avare, répète sans cesse qu’il ne veut rien dépenser. À force, son avarice devient drôle.



6. Le comique de l’absurde


Ce comique naît d’un non-sens total : des situations illogiques ou des dialogues incohérents. Il est courant dans le théâtre moderne.

→ Dans En attendant Godot, les personnages parlent de tout et de rien, sans logique : c’est déroutant, mais drôle.



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