Synthèse : La peau de chagrin - La mort de Raphaël

Introduction

• Présentation de l'auteur, de l'œuvre et de l'extrait

Dans La Peau de chagrin (1831), Balzac développe une vision vitaliste de l’existence : chaque désir entame le capital de vie de l’homme. Le destin de Raphaël, lié à la peau de chagrin, illustre ce rapport tragique entre volonté, passion et destruction.

Dans cette scène finale, Raphaël meurt auprès de Pauline dans une étreinte où se confondent passion, désir et violence.

Analyse générale du passage

Ce petit complément ne sera pas à restituer à l’oral : il te permet juste de situer le passage et d’en comprendre les enjeux avant d’aller plus loin dans l’analyse.

Ce passage marque l’ultime affrontement entre le désir et la mort, deux forces qui traversent tout le roman. Balzac y condense la philosophie de La Peau de chagrin : chaque souhait, chaque élan de passion consume un peu plus la vie. La scène, d’une intensité dramatique extrême, montre Raphaël entièrement dominé par ses désirs, tandis que Pauline, figure de pureté et de sacrifice, incarne l’amour absolu. Ce face-à-face tragique transforme la chambre en un véritable théâtre de la fatalité : les gestes, les cris et les silences y traduisent la lutte entre la vie et la destruction. Par cette mort violente, Balzac ne se contente pas de raconter une histoire d’amour : il met en scène une réflexion philosophique sur le rapport entre volonté, bonheur et épuisement vital.

À travers cette dernière scène, Balzac transforme la mort de Raphaël en une tragédie romantique, à la fois charnelle, morale et métaphysique.

problématique

Comment Balzac met-il en scène la mort de Raphaël et donne-t-il à ce dénouement la grandeur d’une tragédie ?

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