Les propositions subordonnées

📢 Dans une phrase, toutes les parties ne sont pas toujours au même niveau. Certaines propositions se suffisent à elles-mêmes, tandis que d’autres dépendent d’une autre proposition : elles ne peuvent pas exister seules, car elles complètent ou précisent une idée. Il faut savoir les reconnaître et les analyser.

1. Phrase simple ou phrase complexe ?

Avant de comprendre ce qu’est une proposition subordonnée, il faut savoir distinguer phrase simple et phrase complexe.

A. La phrase simple

Une phrase simple contient un seul verbe conjugué. Elle ne comporte donc qu’une seule proposition, appelée proposition indépendante.

→ Elle sourit.

→ Le ciel est bleu.

💡 Pour repérer le nombre de propositions, compte le nombre de verbes conjugués.

🔎 Focus sur : la proposition indépendante

Une proposition indépendante ne dépend d’aucune autre. Elle peut exister seule ou être associée à d’autres propositions indépendantes dans une même phrase. Selon le nombre de propositions indépendantes, on obtient une phrase simple ou une phrase complexe.

Exemples :

• Il pleut → une seule proposition indépendante → phrase simple

• Il pleut et le vent souffle → deux propositions indépendantes reliées par une coordination (et) → phrase complexe

• Il pleut, le vent souffle → deux propositions indépendantes juxtaposées → phrase complexe

B. La phrase complexe

Une phrase complexe contient plusieurs verbes conjugués : donc plusieurs propositions. Ces propositions peuvent être :

• Juxtaposées : séparées par une virgule, un point-virgule...

→ Il pleut, le vent souffle.

• Coordonnées : reliées par une conjonction comme et, mais, ou, donc, car...

→ Il pleut et le vent souffle.

• Subordonnée : l’une dépend de l’autre

→ Je sais qu’il va venir.

Dans ce dernier cas :

• la proposition principale donne le sens principal : je sais

• la proposition subordonnée dépend d’elle et ne peut pas exister seule : qu’il va venir