top of page
Francais_edited.jpg

1. Cours

La structure clivée



📢 Une structure clivée une tournure grammaticale qui sert à mettre en relief un élément particulier de la phrase en le séparant du reste pour mieux le souligner.


 

1. Définition


La structure clivée (ou construction d’extraction) repose sur l’emploi d’un présentatif, le plus fréquent étant « c’est… qui » ou « c’est… que » :

Jeune femme réfléchissant et écrivant dans un carnet pour illustrer la structure clivée.

  • « c’est… qui » met en valeur le sujet


  • « c’est… que » met en valeur un complément


Ce procédé permet au locuteur (celui qui parle) de mettre en avant une information précise pour attirer l’attention et lui donner davantage d’importance.



2. Fonctionnement et transformation


La structure clivée repose sur une transformation d’une phrase simple. On commence par une phrase de base, puis on introduit le présentatif « c’est… qui/que » afin de mettre en avant un élément particulier.


→ Phrase simple : le courage manque à ces soldats.

→ Phrase clivée : c’est le courage qui manque à ces soldats.


Dans cette version, l’attention est déplacée : elle n’est plus portée sur les soldats ou sur le verbe « manquer », mais bien sur l’idée de courage.


On peut ainsi choisir quel élément on veut mettre en relief :


  • Marie a gagné le concours → c’est Marie qui a gagné le concours. On insiste sur le sujet : Marie


  • Marie a gagné le concours → c’est le concours que Marie a gagné. On insiste sur le complément : le concours


La phrase clivée est donc un outil de focalisation : elle permet de mettre en lumière une partie de l’énoncé en fonction de ce que le locuteur souhaite souligner.



3. Les formes possibles


La structure clivée ne se limite pas aux modèles les plus fréquents « c’est… qui » et « c’est… que ». Elle peut en réalité s’appliquer à une grande variété de compléments, ce qui élargit ses usages.


« C’est de… que » : c’est de son frère qu’elle parle.

On met en avant le complément introduit par « de ».


« C’est à… que » : c’est à toi que je m’adresse.  

On insiste sur le destinataire de l’action.


« C’est parce que… que » : c’est parce qu’il pleuvait que nous sommes restés.

On souligne la cause.


Ces différentes constructions montrent que la structure clivée ne sert pas uniquement à mettre en relief le sujet ou le COD, mais qu’elle peut également porter sur des compléments variés : complément de lieu, de cause, de manière, de moyen...




 

bottom of page